A quelques jours de la rentrée scolaire, les yeux des consommateurs se rivent sur les supermarchés. Vu que l’inflation n’est pas encore finie, est-ce que notre panier de courses va en subir les conséquences ? On fait le point !

Dès qu’on aborde le sujet de la rentrée, les spécialistes grincent des dents. En effet, le prix de ces aliments augmente à vue d’œil !

Une rentrée pas comme les autres

Depuis trois ans, la planète vit au rythme des catastrophes. Qu’elles soient d’ordre sanitaire ou climatique, chacun doit saisir l’ampleur des dégâts. Cet été, une canicule accompagnée d’incendies a totalement le moral des agriculteurs. Dire que le résultat des récoltes n’est pas fameux est un euphémisme. C’est pourquoi, déterminés à tirer leur épingle du jeu, ils attendent la rentrée de pied ferme. Leur objectif sera de tenter de se démarquer auprès des géants de l’industrie. Malheureusement, même les pronostics les plus optimistes des économistes ne vont pas dans leur sens. En plus du chaos social suscité par les réformes d’Emmanuel Macron, le montant de vos courses risque de bondir encore. Accrochez-vous et bouclez votre ceinture… nous rentrons dans une zone de turbulences !
Un verdict glaçant

Après 60 millions de consommateurs, la rédaction d’nous a recueilli le témoignage des experts de Familles rurales. En supermarché, les bénévoles relèvent et comparé le prix des produits préférés de la ménagère. Dès la fin juillet, ils déplorent une augmentation de plus de 10 % sur les fruits et les légumes. C’est l’évidence, à la rentrée, on va devoir mettre la main au porte-monnaie. Ceux qui ont l’habitude de vous caler ou de vous rafraichir manqueront à l’appel des clients exigeants. Comme pour se justifier, l’une des principales représentantes du secteur précise le pourquoi du comment. Après le burn-out des hommes, les aliments possèdent leur propre dépression. Partout où il passe, le phénomène de « de stress hydrique » fait des ravages. Effarée, elle souligne ce paradoxe. Malgré la diminution de la taille, le tarif monte en flèche.

En route pour une pénurie à la rentrée ?

Quant aux cultivateurs des champs, ils annoncent la perte sèche d’au moins un tiers de leur production. Face à ce pourcentage effarant, Jacques Rouchaussé tient à rectifier le tir. Non, il nous promet que l’on n’aura pas à gérer une énième rupture de stock. Cette année, la moutarde et l’huile ont traumatisé les becs salés. Pas question de remettre ça à la rentrée ! Pour illustrer sa théorie, il nous avertit que nous devons impérativement « retrouver une saisonnalité » ! Eh oui, nous devons apprendre à trier les ingrédients présents dans nos futures salades automnales ou hivernales. Ces tomates juteuses, à moins d’être génétiquement modifiées, elles ne pourront décemment pas être disponibles toute l’année ! Cher lecteur d’nous, maintenant que vous avez cette donnée en mémoire, c’est à vous de vous creuser les méninges pour économiser !