6 secondes. C’est le temps minimum nécessaire pour pouvoir craquer une carte bancaire, selon les scientifiques de l’université de Newcastle. Et une analyse réalisée par NordVPN vient confirmer ceci en nous expliquant que craquer une carte bancaire, ce n’est pas si compliqué que cela. nous vous donne tous les détails à ce sujet.

Le VPN connu dans le monde entier détaille à travers son étude de quelle façon les coordonnées de 4 millions de cartes bancaires ont été craquées. Celles-ci sont même en vente sur le dark web. Ce qui est terrible quand vous êtes concerné et que vous subissez des retraits frauduleux.

Le système de la brut force

D’abord, si vous pensez que vos coordonnées bancaires sont en sécurité sur votre carte, ce n’est vraiment pas le cas. Maintenant, il n’est plus nécessaire de voler les cartes en elles-mêmes pour pouvoir les utiliser sur le net. Il est possible d’aller acheter les détails d’une carte dérobée pour 10 euros sur le dark web. Et aujourd’hui, ce sont des millions de cartes piratées qui sont disponibles à la vente. Sur le dark-web, on peut aussi acheter de fausses pièces d’identité, des armes…

Comment procèdent-ils ? Les hackers qui en veulent aux cartes bancaires utilisent la plupart du temps les attaques par force brute. Cela consiste à tenter un nombre très élevé de combinaisons de chiffres depuis un logiciel automatisé dont le format est lié au le modèle de carte bleue que le hacker cherche à percer.

Le logiciel peut proposer des milliers de combinaisons différentes en une seconde. Comme il ne cherche pas la carte d’une personne en particulier, les probabilités de tomber sur une carte existante sont très importante.

De quelle manière se protéger ?

Après avoir analysé la technique des pirates de cartes bleues, le site de VPN a regroupé des statistiques sur le vol des cartes bancaires. Les cartes VISA seraient le plus fréquemment piratées, et les cartes de débit sont plus à risque, car elles sont moins bien protégées. Des pays sont plus exposés que d’autres. Ainsi, la Turquie et l’Australie ont un risque important de vols, alors que la Russie et la Chine ont un risque plus limité.