Près de la moitié des huiles d’olive prélevées ont été déclarées non conformes. Lisez notre article, vous allez tout comprendre.

L’huile d’olive connaît un grand succès auprès des ménages français. Malheureusement, parfois leur qualité n’est pas au rendez-vous. L’association UFC-Que Choisir et la Direction générale de la concurrence, ont épinglé plusieurs marques pour des pratiques commerciales trompeuses. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’nous, va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?

UFC-Que Choisir remet en cause certaines marques d’huile d’olive

Si vous ne le saviez pas, il faut savoir que l’huile d’olive se décline en plusieurs catégories. En magasin, on peut notamment trouver de l’huile d’olive vierge ou encore de l’huile d’olive vierge extra. Malheureusement, d’après les dires d’UFC-Que choisir, les marques n’hésiteraient pas à tromper le consommateur sur la qualité de l’huile. Alors, oui, ce n’est pas dangereux pour la santé, mais ça reste grave. En effet, les clients peuvent payer plus cher, un produit qui ne vaut pas son prix.

Pour arriver à ces conclusions UFC-Que Choisir s’appuie sur des analyses et des prélèvements. En effet, en 2020, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a publié une enquête inédite. L’objectif de celle-ci, c’était de contrôler a qualité des huiles d’olive inspectées. Mais également de vérifier la conformité des étiquetages ainsi que l’origine des produits.
Une fraude sur la qualité des produits

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que sur les 177 établissement contrôlés, un tiers d’entre eux présentaient des anomalies. Incroyable, n’est-ce pas ? Un résultat qui n’est pas étonnant. En effet, UFC-Que Choisir avait déjà alerté sur ce phénomène. En effet, l’association avait déjà relevé des anomalies, pour 6 huiles d’olive sur 15 en 2017. Concernant les anomalies, elles concernant majoritairement l’absence ou l’insuffisance des mentions d’étiquetage prévues par la réglementation.

Mais ce n’est pas tout. En effet, des cas de pratiques commerciales trompeuses ont également été constatées. La DGCCRF cite les exemples d’une huile de grignon d’olive vendue comme une huile d’olive vierge extra et d’une huile indûment annoncée comme produite localement. Et les prélèvements et analyses de produits effectués par la répression des fraudes sont encore plus mauvais. C’est ce que nous allons voir tout de suite. Lisez la suite, vous allez être surpris.

Des procès verbaux et des avertissements pour plusieurs marques d’huile d’olive

Comme nous vous le disions précédemment, les analyses par la répression des fraudes sont très mauvais. En effet, sur les 97 huiles analysées, 48 % ont été déclarées non conformes. Pourquoi ? Et bien, tout simplement en raison de caractéristiques organoleptiques insuffisantes car ne répondant pas aux critères de leurs catégories tels que définis par la réglementation. Selon la DGCCRF, les anomalies étaient parfois associées à des problématiques d’étiquetage.

Ainsi, à l’issue de cette enquête, il y a eu des sanctions. 4 procès-verbaux pénaux ont été dressés, ainsi que 18 injonctions et 40 avertissements. Grâce à UF-Que Choisir, vous allez désormais faire attention à ce que vous achetez. Il faut choisir l’huile d’olive avec soin pour qu’elle soit meilleure au goût, comme pour la santé. A vous de jouer maintenant.