À fois que le thermomètre baisse, l’organisme, et plus spécifiquement la gorge, en paie le prix fort. Sans plus attendre, on vous explique comment distinguer les maux benins des sérieux. C’est parti, suivez le guide !
Sans sombrer dans la paranoïa, la gorge est un excellent indicateur de bonne santé. Si les médicaments ne font pas assez, allez consulter !
Méfiez de votre gorge !
Si les pharmaciens devaient faire un sondage parmi la clientèle, ils feraient tous le même constat. À partir du mois de septembre, la gorge fait des siennes. Pire encore, elle vient troubler le quotidien. Hélas, la récente pénurie de paracétamol donne du fil à retordre aux offices de santé. Qu’on se le dise, malgré l’augmentation du prix du paquet de cigarettes, la nicotine a bon dos. Si on ne s’habille pas assez chaudement, il y a fort à parier que vous allez en payer les conséquences. C’est pourquoi, en rentrant des vacances, vous devez redoubler de vigilance.
Dans le jargon scientifique, les infections streptococciques ont le vent en poupe. Certes, les débutants ont du mal à l’écrire à voir à la prononcer. Pour vous donner une idée, il s’agit d’une banale angine. Dans cette grande famille de pathologies liées à la gorge, la « scarlatine [ou bien] la bactériémie » reviennent sur le devant de la scène.
Évidemment, la menace de la Covid-19 n’est jamais bien loin. Face à l’émergence des variants, on hésite à se faire tester et encore plus à s’inscrire dans un centre de vaccination. Est-ce vraiment efficace pour se protéger de ce virus inconnu il y a trois ans ? Le mystère reste entier. Aujourd’hui, l’équipe d’nous ne compte pas réveiller les réfractaires. Par contre, en bon ange gardien qui se respecte, on se doit de vous avertir de ce qui vous attend si vous laissez trainer vos douleurs à la gorge !
Et là, tout bascule !
Gorge ou larynx, c’est sensiblement pareil. Si un cancer s’y développe, c’est la catastrophe. Du reste, les experts tiennent à dresser la liste des autres signes annonciateurs. Si vos proches n’arrivent plus à reconnaître votre voix ou que vous sentez une boule, rendez-vous directement aux urgences. Quant aux difficultés pour avaler la salive ou un essoufflement qui résiste aux traitements, c’est également le signal pour foncer consulter un pro. Vous en avez sûrement un près de chez vous. Après échographie ou bien biopsie, il vous indiquera la marche à suivre !
Enfin, comme toujours, une perte de poids spectaculaire n’est pas bon signe. En ce qui concerne la fatigue, elle survient à n’importe quelle heure de la journée ou de la soirée. Qu’on se le dise, si c’est associé à de la toux, ce n’est pas du surmenage, mais bien un tsunami sanitaire. Donc au lieu de sombrer dans le déni, pourquoi ne pas aller se faire dépister afin de repérer les prémices d’un éventuel cancer de la gorge ?
À l’instar de celui des poumons, du colon et du s*in, des campagnes de sensibilisation sont régulièrement organisées. Quant à vous dire pourquoi plus d’hommes et moins de femmes l’ont développé, c’est un mystère pour Santé publique France. Et n’allez pas vous faire des idées fausses là-dessus. Ça n’a aucun rapport avec la pomme d’Adam !